Une approche holistique
de l’agriculture
A travers l’agroécologie, nous voulons faire acquérir aux paysans des méthodes de conduite qui prennent en compte l’ensemble des éléments de l’écosystème qu’ils habitent et cultivent.
En se concentrant sur les interactions entre les êtres vivants en rapport avec leur milieu, l’écologie nous apprend à prendre du recul sur les phénomènes pour mieux les appréhender.
La plante, par exemple, est comprise ainsi en relation avec le sol, le climat, les animaux et microbes qui l’entourent ; tandis que les problèmes ou les maladies sont pris en compte de manière systémique et non de façon frontale.
Partir de l’existant
En partant de l’équilibre propre à chaque terroir, nous souhaitons proposer des solutions s’appuyant d’abord sur le potentiel particulier déjà existant de nos paysages. Les capacités des plantes et des sols, ainsi que l’expérience et les objectifs des apprenants, deviennent le cadre et le support des systèmes que nous voulons mettre en place. Les modèles standardisés et les recettes techniques ont donc difficilement leur place dans notre enseignement.
Apprendre à faire avec plutôt que lutter contre, en partant de la compréhension de l’existant, résume ainsi une bonne partie de notre philosophie.
Pour aller plus loin :
Notre approche sur
l’arbre
Piloter la fertilité grâce
aux plantes et
trouver l’équilibre
La fertilité de nos écosystèmes terrestres est amorcée par les plantes :
grâce à la photosynthèse, elles captent l’énergie du soleil et la rendent disponible aux autres êtres vivants. Ce potentiel d’énergie disponible, exprimé par les végétaux en lien avec leur terroir, doit être favorisé et préservé par l’agriculteur. Plus que les apports d’intrants, la taille est sans doute le premier outil permettant de piloter l’énergie de la plante dans le but d’obtenir durablement des rendements suffisants et de qualité.
L’agriculteur est le chercheur et le gardien de cet équilibre entre la plante et son terroir.
Prendre en compte
l’impact de nos pratiques
pour progresser en conscience
Notre enseignement permet un changement de regard sur des choix techniques pratiqués parfois depuis des années.
Ce nouveau prisme induit une remise en question parfois douloureuse. Prendre conscience des impacts négatifs de nos anciennes pratiques est un premier pas vers une transformation des techniques employées. L’autonomisation du viticulteur dans ses prises de décisions passe nécessairement par cette remise en question.
Accompagner chacun dans son propre cheminement, dans le cadre des nouvelles connaissances acquises, permet de faire des choix conscients.
Pour nous, il n’y a pas de mauvaises pratiques en soi. Tout dépend du contexte existant et des objectifs que l’on s’est fixés.
La corporation
Une corporation, c’est un groupe qui permet la structuration d’un savoir-faire exigeant à l’échelle du collectif.
Entraînés par Marceau Bourdarias, les membres d’Architecte du Vivant sont ainsi formés en continu à transmettre le savoir complexe qu’est la conduite des lianes et des arbres.